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Tribulations in my mind

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Tribulations in my mind
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16 juillet 2008

Retrouver un mot de passe.

L'œil torve, j'entrepris de faire fondre les touches de mon clavier par la pensée. Cela faisait près d'une demi douzaine de tentatives infructueuses, ce qui équivaut peu ou prou à cinq de trop. J'abandonnai rapidement l'une et l'autre de ces besognes.
Alors que je m'affairais à quelques labeur de la plus haute importance, l'évidence s'est soudain imposée à moi. Assis - car je l'étais à ce moment là - et néanmoins amusé, je considérai le cocasse de la situation puis m'en retournai quelques instants plus tard sur la plate-forme Canalblog.

J'entrai sur ces entrefaites un login différent de l'unique précédemment testé et éprouvai ma nouvelle théorie : le premier mot de passe était bon.

Me voilà de retour.

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16 juillet 2007

De la planification d'une stratégie efficace.

Au commencement, il n'y avait rien. Ou peu s'en faut.

C'est alors que naquit une impulsion. Les experts la situent aux abords du lobe frontal. Comme de bien entendu, elle ne fut pas irréfléchie ; résultat d'une longue planification et d'une vaste campagne de renseignements auprès des axones originaires d'autres régions du cortex, cette impulsion était dirigée vers l'Aire de niveau Six. Charge aux neurotacticiens sur place de décider des forces à employer. A peine la décision prise, la voilà communiquée sans plus attendre l'Aire de niveau Quatre, où les techniciens transpirants mirent en marche celui que l'on nomme - mais seulement en son absence - le cortex moteur. Pour autant que je puisse en juger, la séquence fut initialisée avec succès.
Par l'entremise de motoneurones et de la moelle épinière, responsables de la communication vers les forces vives, l'action se mit en place. Les muscles se contractèrent de joie et les os, grinçants, suivirent le mouvement malgré eux.

Je pus - enfin - me gratter les couilles.

12 mars 2007

Elle a dessiné sur ma main.

Munie d'un stylo noir de type BIC dans sa dextre, et de ma - encore à ce moment là - propre main gauche dans la sienne, elle a laissé glisser la bille sur ma peau nue, libérant ainsi l'encre trop longtemps réprimée dans cet étroit conduit plastique.
Curieux, j'observai d'un oeil attentif l'esquisse se profiler peu à peu dans le creux que forment mon opponens pollicis et mon pouce préhenseur.

Il se trouve que ce fut une cardioïde pointue, plus couramment appelée "cœur".

6 janvier 2007

Actionner un interrupteur.

D'une poigne ferme et virile, je refermai le clapet du four à micro-ondes afin de garantir une parfaite étanchéité entre mes corn flakes et le monde extérieur. Conforté par les résultats probants de ce bref contrôle et sans même accorder attention à ma main directrice, je manipulai négligemment la molette de régulation du temps de cuisson tout en fixant le cadran témoin. Lorsque ce dernier afficha une minute point zéro zéro, j'abandonnai la molette désormais superflue et actionnai l'interrupteur de mise en route de l'appareil.

Peu de temps après, je pus rassasier la faim qui me tiraillait depuis des heures.

19 décembre 2006

Ouvrir les yeux.

Mardi 19 Décembre, au matin :
A la suite d'une rapide analyse de mon système nerveux, il tombait sous le sens que je fus éveillé. Fort de cette observation, j'ouvris l'oeil gauche, sans toutefois parvenir à percevoir grand chose de mon environnement immédiat. Passablement irrité, j'effectuai le même traitement depuis le globe oculaire droit. De toute évidence, d'inquiétantes ténèbres occultaient la pièce où je me trouvai. Vexé d'une telle privation d'un de mes cinq sens et par le fait d'un autre de ces derniers, j'oeuvrai à tâtons à la recherche d'un interrupteur.

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18 décembre 2006

Utiliser les toilettes.

Lundi 18 Décembre 2006, au matin :

Pris d'un soudain besoin d'uriner - que je sentais toutefois se profiler quelques minutes auparavant, je me dirigeai d'un pas lent mais néanmoins décidé vers la porte d'en face. Quel ne fut pas mon soulagement de voir qu'il s'y trouvait derrière les toilettes attendues. A l'intérieur, je baissai mon bas de pyjama tout en relevant la lunette et, c'est seulement une fois ces opérations effectuées que j'oeuvrai à ma besogne.
Pour finir, plutôt satisfait du résultat, j'opérai un traitement inverse, à savoir baisser la cuvette tout en relevant mon bas de pyjama.
La chasse tirée, il ne me restait plus qu'à sortir de ce lieu - si j'ose dire - exigu.

17 décembre 2006

Ca, c'est moi.

Ouais, et pas qu'un peu !

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Même que j'ai un oeil plus gros que l'autre, c'est dire s'il faut pas m'faire chier.

Et là c'est moi avec un bandeau noir.

6 mai 2006

Bon.

En fait, les blogs, c'est nul.

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